La date fatidique arrivant, Julia et moi nous mîmes en route dans la joie et la bonne humeur et nous étions très impatients d’arriver. Il était enfin l’heure de constater quelle serait ma réaction face à Christophe.
Je me sentais enfin capable d’appliquer mes principes mais un léger doute subsistait tout de même: « Que se passerait-il si je vivais très mal leurs retrouvailles ? » Cette question n’aura malheureusement pas de réponse je vous le dis de suite: Tout s’est bien passé.
J’avais en effet suffisamment confiance en Julia pour ne pas craindre qu’elle cesse de m’aimer et qu’elle me quitte pour Christophe. Et j’ai ainsi pu enterrer définitivement toute trace de jalousie.
Mais revenons en au week-end: Alors que Charlotte et moi n’avions eu que quelques échanges sans grand intérêt sur gTalk, nous nous sommes de suite très bien entendu dès notre rencontre « IRL. » Les blagues et les rires fusaient, nous nous sentions comme deux vieux potes qui se retrouvaient.
À « La tête dans les nuages » je suis comblé: Outrun, House of the Dead et même une partie de DDR avec Charlotte. N’oubliez pas que je suis un geek doublé d’un gamer, alors m’emmener dans une salle d’arcade est une des meilleures solutions pour me mettre à mon aise, surtout après avoir mangé japonais.
Les choses sérieuses ont commencé le soir même quand après avoir un peu bu nous avons commencé utiliser Nirvana comme prétexte pour commencer à nous mélanger.
Nous avons donc terminés très tard, épuisés (et à poil bien sûr). C’est à ce moment que la règle voulue par Charlotte et Christophe (Ne pas rester seul avec l’autre partenaire) a commencée à se fissurer: Elle et moi avons passé la nuit ensemble, tandis que Christophe et Julia faisaient de même de leur côté. Et le lendemain matin, ce principe fut vite mis au placard.
Le reste du week-end mélangea sexe et discussions plus ou moins sérieuses. Charlotte et moi découvrions tout l’un de l’autre et nous ne vîmes pas beaucoup les deux autres.
Évidemment promesse fut faite de se revoir le plus tôt possible, aucun de nous ne voulant s’arrêter en si bon chemin.