Je ne comprends pas pourquoi dans sa tête de dominant, il ne peut faire de dichotomie entre ce qui se passe entre nous, et ce qui se passe ailleurs. Il me dit que c’est un tout. Que je ne peux avoir le beurre et l’argent du beurre.
Très hâte de lire la suite de votre aventure. Bonne chance.
xx
Romy
]]>(même vis à vis des binômes respectifs)
Comment exprimer le plaisir dominant/dominé, par exemple, pour des gens qui ne comprendraient pas ?
]]>Comme dit Nicolas, on parle plus facilement ce qui est négatif que positif. Pour ma part, j’ai aussi évoqué quelques moments exceptionnels que j’ai tenu à partager.
Nous n’avons pas décidé d’une ligne éditoriale particulière mais cette relation polyamoureuse est un vrai défi pour nous tous. Ce n’est pas quelque chose auquel on peut se préparer. C’est un peu comme l’échangisme. On se croit prêt à se lancer et on peut être confronté à des choses qu’on avait pas prévu. Comme tu l’as précisé, l’absence de sentiments amoureux modifie énormément le vécu de l’expérience.
La création de ce blog a été en outre motivé pour témoigner de ce que peut être une relation polyamoureuse en sachant que le contexte dans lequel nous sommes a ses propres particularités suite à nos choix respectifs et serra de ce fait bien différente de beaucoup d’autres.
Au début de notre histoire, nous avons cherché longuement des témoignages sur lesquels nous appuyer pour faciliter cette démarche mais en vain. Nous cherchons donc à apporter à notre niveau quelques éléments de réponses aux personnes qui souhaitent se lancer dans une aventure similaire ou qui trouvent juste ce mode de vie intéressant.
L’intérêt que nous souhaitons insuffler à ce blog passe donc aussi par l’évocation les épreuves auxquelles nous sommes confrontés au fil de notre histoire et la manière dont nous arriverons ou pas à les gérer.
Nous ne voulions surtout pas faire du prosélytisme et laisser penser que le polyamour c’est formidable et bien mieux que la monogamie. C’est un mode de vie qui s’est présenté à nous et que nous avons choisi par amour avec ses moments de bonheur mais aussi ses difficultés.
Concernant la relation Maître/soumise, c’est quelque chose qui s’est installé, entre Julia et moi, avec un naturel qui m’étonne encore aujourd’hui. Cela s’est fait un peu malgré nous et sans en mesurer les conséquences éventuelles d’autant plus qu’à ce moment là le projet d’une vie commune était plus qu’hypothétique.
Pour parler de moi, à l’heure actuelle, il n’est même pas certain que cette relation Maître/soumise ait un impact réel sur la jalousie que j’ai évoqué dans ce billet. Il s’agit d’une interrogation personnelle qui n’est, par exemple, absolument pas partagée par Charlotte qui pense que cela n’a rien a voir ou du moins que cela n’a pas autant d’incidence que je l’imagine.
Quoi qu’il en soit, un retour en arrière de ce côté là ne m’enthousiasme pas du tout. Supprimer ce rapport entre Julia et moi serait comme éviscérer une partie de la relation amoureuse autour de laquelle nous nous sommes construits.
]]>On ne se force pas à rester ensemble, s’il n’y avait que du noir l’aventure se serait arrêtée il y a un moment déjà ^_^
]]>Peut-être n’est-ce que l’écriture des billets qui donne ce sentiment ? Vous avez préféré axé votre blog sur vos craintes plutôt que sur vos joies ?
Toujours est-il que je ressens plus de malaise que de félicité, et que je m’étonne de la présence aussi forte de la jalousie de chacun, sous diverses formes.
Pratiquant le libertinage, je n’ai jamais ressenti de tels sentiments lorsque je voyais ou imaginais mon homme prendre du plaisir avec une autre, mais effectivement dans ce fonctionnement les sentiments amoureux envers les tiers sont exclus, donc pas de comparaison possible.
Dans votre cas, vos sentiments amoureux tous azimuts, au lieu de vous libérer semblent vous aliéner encore plus, jalousant les relations en dehors de chaque binôme.
Peut être eut-il fallu patienter un peu et tâcher de gagner en sérénité individuelle avant de s’engager davantage…?
De même, entamer une relation maitre-soumise au cœur de ce polymaour me semble risqué, voire suicidaire pour l’équilibre déjà précaire de votre quatuor. N’est-ce pas mélanger toutes les nouvelles expériences, au risque de s’y perdre ? vous avez bien le temps, je crois, pour développer une telle relation plus tard, quand votre polyamour sera serein et posé…
]]>Récapitulons. A ce stade, on peut être jaloux de :
– ce dont profite un autre (la femme du meilleur ami)
– j’ai, mais j’ai peur de perdre (mon compagnon regarde/va ailleurs)
– ne pas être l’unique (elle n’aime pas que moi)
Dans un polyamour, cela revient à :
– ce dont profite un autre (ils ont une plus longue histoire entre eux)
– j’ai, mais j’ai peur de perdre (et s’il me quittait pour elle ?)
– ne pas être l’unique (elle couche aussi avec lui)
Je commence à m’y perdre un peu, là…
Mais il y a quand même une constante, il me semble :
la jalousie amoureuse craint le libre-arbitre.
Ce n’est donc pas que possessif, c’est aussi le fait de lier sa confiance à de l’imprévisible.
Ceci dit, je te comprends, là…
Car si je ne m’estime pas jaloux pour ma compagne officielle, j’ai tout de même un coup au coeur lorsque je vois que les personnes qui m’intéressent, ou de qui j’ai l’amitié et la confiance, me PARTAGENT avec d’autres.
Ce sont les déclarations enflammées en forum pour un autre, les réponses trop tardives signe de multiples contacts, etc…
Seule solution : un immense respect pour la liberté de l’autre.
J’y arrive plutôt bien, parce que les règles du jeu sont claires dès le départ, et que donc je ne m’attache que le strict nécessaire (il ne s’agit pas de compagne permanente). Je profite donc de bons moments précis et mesurés dans le temps… en attendant la seule et unique qui partagera mon exclusivité 😉 !
Sinon, je pense que tu es dans le juste en ce qui concerne le jeu de domination, qui fonctionne bien mieux avec de l’exclusivité, car il exige une plus grande implication et une profonde confiance… 🙁
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