Quelque chose m’a un peu tilté dans ton message. En fait, je pense que je m’octroie peu de liberté et j’ai donc du mal à en octroyer aux autres.
Ensuite il faut aussi que j’essaye un maximum d’identifier ce qui fait que je suis autant jalouse parfois et à d’autres moments pas du tout. En y réfléchissant, je crois un peu savoir pourquoi je ressens toutes ses choses. Nous avons choisi d’être fidèles tous les quatre, mais il s’avère que Nicolas se verrait parfaitement dans une configuration d’amour totalement libre. Je pense vraiment que ma crainte se situe là et donc je suis davantage jalouse avec Nicolas qu’avec Christophe.
Le temps nous dira si « je peux faire avec » 😉
]]>C’est vrai que quand on a dû mal à s’estimer, à se trouver soi-même intéressant / important / utile, ou ne serait-ce que « bien », le moindre détail est exacerbé par nos craintes et nos peurs, qu’elles soient ou non fondées. C’est pour cela aussi qu’il faut faire attention aux périodes de « creux », où on se sent pas forcément bien, pour X ou Y raison, souvent sans rapport avec la relation, car un détail pourrait mener à une engueulade inutile, alors que le jour d’après on ira mieux.
Je pense (en tout cas je trouve) qu’avec le temps on apprends pas mal à faire la part des choses, à parler de ses peurs, ça n’aide pas forcément à les calmer, ni les autres à les rassurer, mais on arrive à temporiser, à prendre sur soi, et quelques heures/jours plus tard, on n’y pense plus trop. Parfois ça revient, et c’est le même mécanisme, il faut « faire avec ». C’est pas simple mais comme je pense que ma liberté est importante, j’aime aussi essayer d’en faire profiter le plus possible les autres et de ne pas trop empiéter sur leur liberté. Car je les aime ainsi, mes amoureuses : libres.
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