Après la première rencontre (oui je suis très en retard sur les autres), outre la joie d’avoir vécu quelque chose de fort avec Charlotte, j’ai ressenti une espèce de satisfaction mesquine.
Dans une certaine mesure, j’étais plutôt content des craintes de Christophe et Julia. Ils avaient laissés libre cours à leur entente et à leurs sentiments naissants durant l’été, nous plongeant Charlotte et moi dans un malaise certain. Le temps était maintenant venu qu’ils réalisent ce que nous avions traversés.

Nelson Ha Ha!

N'allez pas croire que Charlotte et moi nous sommes forcés à nous entendre dans le but de tourmenter les deux autres, il s'agit là d'une prise de conscience qui a eu lieu sur le trajet du retour.

Ils n’avaient effectivement pas l’air au meilleur de leur forme: Constamment silencieux ou moroses les moments que nous passions tous les 4, nous avions mis ça sur le compte de leurs courtes nuits.

Dès le début du trajet de retour, et les premières questions de Julia, j’ai réalisé qu’ils avaient très mal vécu que je m’entende autant avec Charlotte et que notre absence de jalousie avait attisé leur craintes. Je savais précisément ce qu’elle ressentait puisque j’étais dans la même situation 3 mois plus tôt.

Je n’ai pourtant pas pu la rassurer immédiatement. De manière tout a fait égoïste je décidais plutôt de me délecter un peu de leur désarroi et me sentais un peu face à l’arroseur arrosé. C’était eux qui avaient « fauté », c’étaient eux qui avaient voulu cette rencontre, il fallait qu’ils assument les conséquences (plutôt heureuses au final) de leurs actes.

Le temps passant (et après moult discussions), leurs craintes ont fini par s’apaiser et une idée commençait à germer dans nos esprits:

Ce serait beaucoup plus que deux couples amis se rencontrant pour s’échanger de temps en temps. Peut-être ces deux couples allaient-ils ne faire plus qu’un ?