Après les séries spéciales « Jalousie » et « Craintes du déménagement », nous reprenons maintenant notre histoire là où nous nous étions arrêtés: La dure attente entre les vacances de février et de pâques.

Entre Julia et moi, la situation devient critique. Les tensions sont de plus en plus présentes. Les discussions par messagerie instantanée ou téléphone partent souvent en vrille. Des relents de jalousie que j’essaie de combattre tant bien que mal refont surface de temps à autre de manière insidieuse.

Retour rapide…

Il se trouve que depuis la « mise en couple » à quatre officielle, je suis devenu extrêmement jaloux concernant Julia. A partir du mois de décembre, je me suis mis à de moins en moins bien supporter ses sorties, lorsqu’elle m’annonçait qu’elle allait dormir chez un pote, quand ceux-ci passaient la nuit chez elle, les mots d’affections à d’autres sur Twitter, quand elle me disait se faire draguer par quelqu’un et j’en passe. Je ne pouvais pas l’empêcher de vivre sa vie mais ça me faisait particulièrement souffrir. Comme je n’étais pas là pour voir ce qui se passait, j’imaginais… et j’imaginais le pire. C’était d’autant plus facile de supposer les plus mauvais scénarios qu’elle m’avait déjà confié devenir, sans rentrer dans les détails, très « affective » dès qu’elle avait un peu bu. Comme toute soirée entre amis est prétexte à boire, cela me stressait et me plongeait dans une angoisse profonde.

Cette douleur que je ne pouvais pas évacuer était difficile à gérer. J’avais surtout l’écoute réconfortante et compréhensive de Charlotte pour supporter ces moments là. Malgré ça, cela ne réglait pas pour autant ce que je ressentais. Indirectement, je faisais payer à Julia ces souffrances qu’elle m’infligeait en était froid, sec, distant et agressif… le temps que ça passe. Au fur et à mesure, j’ai tenté de contrôler ça, du moins je me suis efforcé à être moins désagréable.

Avance rapide…

A force de discussions et de travail sur moi, les tensions finissent par s’estomper en même temps que ma jalousie.

Pareil que la fois précédente, deux mois d’attente c’est impensable. On craque donc au bout d’un mois. Charlotte regarde les trajets en covoiturage disponibles et il y en a justement un… un peu trop cher. On tourne en rond et finalement on casse la tirelire sur un coup de tête. Julia n’est pas au courant. Je décide de lui faire la surprise pour son anniversaire et donc seul Nicolas est dans la confidence. Le week-end passe encore trop vite et il faut déjà repartir. Heureusement, un mois plus tard, ils viendront deux semaines.