J’ai connu Christophe grâce à Twitter, vers janvier 2010, où nous avons entamé quelques petites discussions sur gtalk, mais sans plus, sans trop discuter vraiment. Il revenait régulièrement, une ou deux fois par mois, me parler en réaction à différents tweets..

On a repris vraiment contact tout début juillet 2010. Comme ça, par hasard… Peut être qu’il me donnait des conseils en graphisme, peut être qu’il réagissait à un de mes tweets… Mais le résultat est que, comme il n’avait pas grand chose à faire et que moi, non plus, on a continué à parler.

J’étais contente d’avoir trouvé quelqu’un à qui parler graphisme, sites web… Quelqu’un d’expérience qui pourrait m’aider et me guider.
Et puis les sujets de conversations se sont un peu (beaucoup) éloignés du monde du web et du graphisme, pour s’orienter plus intimement… Sur notre vie, à tout les deux. On s’est découvert un vrai début de complicité, avant même de se rencontrer pour de vrai.

Un jour, au bout d’une semaines de parlotte quasi journalière, il m’a demandé si je voulais bien prendre un verre avec lui le soir même, avant qu’il ne déménage en Picardie, fin du mois… Mais j’avais et ai toujours beaucoup de mal avec les rencontres à l’imprévu comme ça, avec des inconnus… Alors j’ai refusé pour une première fois, mais me suis mis de côté l’idée de le rencontrer, m’y suis « préparée psychologiquement ».  Je ne fais jamais ça normalement, rencontrer des gens toute seule… Toujours peur qu’on ne s’entende pas, que personne ne parle, de faire un flop ! Mais là, je sais pas… J’étais tentée.

En parallèle à ça, Nico et moi nous engueulions beaucoup, c’était une période difficile pour nous deux. Niveau sexe, c’était pas top, et niveau câlin tout ça… C’était pas ça non plus. Je venais juste de commencer à bosser, et ça me fatiguait moralement (encore une fois, je le répète, je suis très angoissée ^^) et du coup j’étais beaucoup moins tolérante envers lui, ce qui fait que nous avions souvent envie de nous marraver la tronche avec une pelle en bois. (Heureusement nous n’avions pas de pelle en bois.)
D’ailleurs, je me confiais plutôt souvent à Christophe, par rapport à mon couple, à ma vie… Il m’a beaucoup aidée à ne pas l’étriper et à y voir plus clair. Mais il était aussi le déclencheur d’une mauvaise humeur chez Nicolas, qui, je pense, craignait beaucoup ce nouvel élément dans ma vie.

Et puis finalement, pour en revenir à notre rencontre, Christophe m’a re-proposé de boire un verre avec lui, et me sentant d’une humeur de ouf-guedin, j’ai accepté.
On s’est rejoint le soir en terrasse de la Stub. Comme d’habitude j’étais là 15min en avance (complètement névrosée la fille j’vous dis) et j’ai donc pu le voir arriver sur son scooter… Et là, WAW! Hum… Voilà, il m’a plu quoi… Tout à fait mon style… Sinon la soirée s’est très bien passée, au lieu des 1-2h que nous devions passer ensemble, nous en avons passé 4… Et j’étais déçue que ça se termine. J’étais bien en sa présence, ma timidité s’envolait au fil des minutes, c’est une sensation très agréable pour la peureuse que je suis.
Il m’a ramenée en scooter et… Je me suis sentie toute chose d’être serrée contre lui. Je me rappelle même d’une bise d’au revoir très gênée et maladroite… Il m’avait fait des bisous sur les oreilles. ^^
Même si je pensais sur le coup, que ça n’était rien, je pense qu’il y avait déjà eu une petite étincelle ce soir là : Cette étincelle qui nous a fait nous revoir plusieurs fois en juillet, alors qu’au départ, nous n’avions prévu qu’une seule rencontre « comme ça, avant de déménager ».

Toujours des rendez-vous plein de complicité, voir même de tendresse. Nous nous entendions si bien. Nous parlions plusieurs heures par jour sur Gtalk. Comme lui devait déménager fin juillet pour emménager avec sa chérie Charlotte dans une maison en Picardie, j’essayais de ne pas trop réfléchir à mes sentiments envers lui… Avec plus ou moins de succès. J’appréciais sa présence et me contentais de redouter terriblement le moment où il ne serait plus là.